Tuvkhun Monastère

À propos du monastère de Tuvkhun

Tuvkhun est l'un des plus anciens monastères bouddhistes de Mongolie. Il est situé à la frontière des provinces d'Övörkhangai et d'Arkhangai, en Mongolie centrale, à environ 47 kilomètres au sud-ouest de Kharkhorin.

Il a été fondé en 1648 par Zanabazar, âgé de 14 ans, premier Jebtsundamba Khutuktu et chef spirituel du bouddhisme tibétain pour le Khalkha en Mongolie extérieure. Il a déterminé que l'emplacement, sur la montagne Shireet Ulaan Uul surplombant une colline à 2 600 mètres au-dessus du niveau de la mer, était un lieu propice à la construction du monastère. Les premières structures physiques ont été construites à son retour d'études au Tibet en 1653. Zanabazar, sculpteur, peintre et musicien de talent, utilisa le monastère, initialement appelé Bayasgalant Aglag Oron (lieu heureux et isolé), comme lieu de retraite personnel pendant 30 ans. C'est là qu'il a créé la plupart de ses œuvres les plus célèbres. C'est également là qu'il a développé l'écriture soyombo. Après sa mort, il est devenu le monastère de Tuvkhun. Le petit temple a été gravement endommagé par les communistes lors des bouleversements de la fin des années 1930. Au cours de l'été 1997, de grandes cérémonies ont été organisées et une nouvelle statue de la divinité Gombo Makhagal (Mahakala) a été placée au sommet du monastère, ce qui a permis de rénover et de consacrer l'endroit. Plusieurs moines, dirigés par Lama Shagdarsuren Baynjargal, vivent aujourd'hui à plein temps au monastère.

Près du sommet de l'escalier, à droite des temples, se trouvent deux puits à une quinzaine de mètres l'un de l'autre. L'un contient de l'eau douce, l'autre de l'eau légèrement saumâtre. Personne n'a pu expliquer pourquoi l'un est saumâtre et l'autre non, ni d'ailleurs comment ces puits ont pu exister ! À leur emplacement, tout près du sommet de la montagne, il ne devrait normalement pas y avoir de sources d'eau souterraines.

En suivant le sentier du temple, à gauche, face à la montagne, on arrive à deux grottes de méditation. Près de la grotte se trouve le "trône de Zanabazar", un siège de pierre où, selon les moines en résidence, Zanabazar s'asseyait chaque matin à l'aube. Sur le bord du sentier, en contrebas des grottes, on peut voir les empreintes de plusieurs pieds pressés dans la roche. Les moines locaux affirment que l'une de ces empreintes appartient à Zanabazar lorsqu'il était un petit garçon, tandis que l'autre est celle de son pied lorsqu'il était un adulte. Il y a également une empreinte de ce que l'on dit être le sabot de son cheval. À droite du temple, un sentier monte jusqu'au sommet du rocher. L'une des branches du chemin mène à ce que l'on appelle le "ventre de la mère", un passage étroit que les pèlerins empruntent pour renaître symboliquement et se purifier de leurs péchés. L'autre prolongement du chemin continue jusqu'au sommet, où se trouve le grand ovoo.

Le monastère de Tuvkhun a été détruit à deux reprises au cours de l'histoire et placé sous la protection de l'État en 1992. En 2001, quatre temples, deux stupas et la porte d'entrée ont été restaurés pour retrouver leur aspect initial. Aujourd'hui, le monastère comprend le temple de la pratique spirituelle, Ochirdari, le temple des dieux de Gombogur, le temple de la création, le temple de la lampe à beurre flamboyante, deux stupas et des moulins à prières tibétains.

L'espoir d'Akhamani est d'aider Lama Shagdarsuren Baynjargal dans ses efforts dévoués pour restaurer et entretenir le temple. Nous remercions tous ceux qui nous ont aidés à l'assister directement.

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